SÉRIE : LES BAVARDES
La vache attire le langage. Le mot vache revêt tellement de sens et a donné lieu à tant d'expressions ! Elle est le seul animal à avoir, en français, généré un adverbe (vachement) au cœur de nos échanges quotidiens, alors difficile, pour moi qui écrit depuis toujours, de résister à cet entrecroisement entre l'image et le texte, de ne pas jouer avec les aphorismes célèbres, comme on ne nait pas vache on le devient, ou nul n'est vache volontairement ou bien encore être vache ou ne pas être, ou de jouer avec les calembours et autre jeux de mots. Les vaches aiment aussi s'amuser. Certaines sont cinéphiles, Who's afraid of Vache, Apocalypse Cow, ou même très amoureuses !
La série LES BAVARDES met en scène des vaches colorées ou pas, petites, grandes, maigres, grosses, apaisées, amoureuses ou énervées sur des toiles de petit ou grand format, carré ou rectangulaire, leur seul lien est le texte, leur besoin d'exprimer leur colère, Mes pis quand je veux si je veux, ou leur poésie, la nature à sa nature, ou leur humour, je rumine donc je suis, ou leur amour, Je t'aimeuh !






