PARCOURS EXPRESS

Elle se destine à la peinture mais sa passion pour la nuit et la musique (pop, électro, reggae) l'entraine vers la presse écrite puis vers la réalisation. Elle enchaine les documentaires principalement pour France 3 et Canal + sur des sujets aussi différents que le rap, Patrick Bruel, l'accordéon, les bisons, le Liban, le Pont du Gard, Knut Hansum, Kraftwerk ou Philippe Stark.
En 1996, elle publie son premier roman, Fils de femme, chez Rivages Noir et devient la première française éditée par la maison d’édition. En 2011, son roman, Tu l’aimais quand tu m’as fait, (Presse de la cité) est adapté par Jérôme Cornuau avec Aure Atika et Arié Elmaleh. Entre temps, elle s’est attaquée à l’écriture scénaristique (Arte, France Televisions, TF1) et en 2012, elle réalise un moyen métrage, une comédie corse, Migraines. Prix du public, festival Nuits Meds. En 2017, elle publie Il était combien de fois ( Le Dilettante). Elle en écrit une libre adaptation pour le théâtre, De la fidélité du manchot empereur, lauréat CDN Orléans.
Côté peinture, en 2009 elle a le déclic "vache" suite à un séjour en Inde. Elle y part pour suivre la militante Sampat Pal dans le cadre d'un roman young adult (Bye Bye Bollywwod, édition Syros ) et y découvre les vaches sacrées et surtout leur regard. Ce regard ne la quittera plus.
Depuis 2021, elle expose régulièrement et s'amuse avec les détournements. Notamment celui du taureau si présent en Espagne (son second pays en terme d'origine et d'hébergement). Elle travaille sur le taureau Osborne, créant le concept de la toraca Osborne (mot valise formé de toro+vaca), histoire de rappeler aux taureaux que maintenant le pouvoir se partage à temps égal avec les vaches. "Maintenant es la hora de la vaca Osborne."
Elle travaille aussi sur les détournements de slogans publicitaire, comme son "Tu le vaux bien moi aussi" et joue avec les calembours et autres jeux de mots. "La nature a sa nature." Ses détournements soulignent la souffrance des animaux d'élevage. "Je n'accepte pas l'idée qu'une vache que je ne connais pas mérite la souffrance, alors que mon chat que je connais mérite tendresse et affection. Je ne suis pas opposée à la consommation de produits issus de l'élevage, mais nous devons nous poser la question de la provenance de cet élevage."